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Monday, August 29, 2011

En français / Reportage sur le TSIGALEM, le tournoi LGBT de Montpellier

Lu dans Le Midi Libre sur ce tournoi organisé par le Chemin des Cimes, un club membre de la FSGL, membre de la Federation of Gay Games:

Palais des sports Veyrassi, hier, vers 15 h. Des dizaines de participants se disputent un tournoi de badminton, dans la chaleur d’un lieu peu épargné par le soleil. Mais ce tournoi n’est pas tout à fait comme les autres : il s’inscrit dans le cadre de la 4e édition de Tsigalem [ou] "Tournoi sportif international gay et lesbien de Montpellier". Entre deux matches, l’un des organisateurs, Stéphan Castelin, résume : "C’est une rencontre de sport conviviale." Avec plus de 350 participants entre les épreuves de badminton, volley et natation, le succès est au rendez-vous.

"On bénéficie de la venue de nombreux sportifs étrangers. Des Espagnols, des Allemands, des Anglais, ajoute Stéphan. Et puis le tournoi est également ouvert aux hétéros." Parmi eux, Gaëlle et Alexandre, son ami, tous deux montpellierains : "On a un bon copain qui fait partie de l’association (*), nous trouvions plutôt sympa de participer aussi. Je ne suis pas militante de la cause mais j’aime bien l’idée de faire un peu pour en soutenir une."

Un peu plus loin, Nicolas, homosexuel, récupère d’un de ses matches de badminton. "C’est une façon de revendiquer une forme de visibilité. On n’a pas juste des talons et une plume dans le…" Stéphan Castelin rectifie : "On ne fait pas de militantisme mais on œuvre pour lutter contre l’homophobie dans le sport." Et pour y parvenir, son association, Chemin des cimes, demande "à tous les clubs, quels que soient les sports concernés, de signer la charte contre cette discrimination".

Présentée en octobre dernier par Rama Yade, alors ministre des Sports, elle a déjà été ratifiée par des dizaines de clubs (lire ci-contre) et par plusieurs fédérations, comme le tennis, le basket-ball ou encore le hockey. "Tant qu’il n’y a pas de progrès de réalisés, ce genre de tournoi aura toujours lieu d’être", conclut Stéphan Castelin.

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