Michelle Ferris at Gay Games VII in Cologne |
DANS LE VESTIAIRE DES FILLES. L'ancienne cycliste australienne ouvertement lesbienne Michelle Ferris, double médaillée d'argent olympique, s'interroge: était-ce parce qu'elle était homo, même non déclarée, ou pas assez jolie qu'elle a toujours eu du mal à attirer les sponsors?
Le poids commercial d'une sportive est-il soluble dans son homosexualité? Au début des années 1980, Martina Navratilova avait vu disparaître un certain nombre de contrats de sponsoring dans la foulée de son coming out. Plus de trente ans après, la situation devrait avoir bien changé. Et pourtant, les sportives de haut niveau out sont toujours denrée rare. Faut-il y voir là un lien de cause à effet? C'est en tout cas l'une des questions induites par le magazine australien DNA, qui consacre un long article à la question suivante: «Les sportifs homos reçoivent-ils les mêmes propositions de sponsors que leurs pairs hétéros?» Si le fil rouge légitime de ce dossier est le médaillé d'or olympique du plongeon à 10m Matthew Mitcham (lire notre article), l'ancienne cycliste Michelle Ferris (à gauche sur la photo) est, elle aussi, sollicitée.
Le coming out n'est jamais venu
La double médaillée d'argent sur piste à Atlanta et Sydney, retraitée depuis dix ans, explique ainsi qu'elle s'était tout au long de sa carrière préparée à faire son coming out, mais que celui-ci n'a jamais pu se produire. Simplement parce que la question ne lui a jamais été posée. «J'imagine que je n'ai pas accordé suffisamment d'attention au fait que j'étais homo, explique l'ancienne championne de 35 ans aujourd'hui ambassadrice des Gay Games. À l'époque, je n'ai pas dû juger important d'en faire toute une affaire, mais aujourd'hui, avec le recul, je me dis que j'aurais dû faire davantage autour de ça et focaliser moi-même un peu l'attention là-dessus».
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