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Saturday, February 11, 2012

En français / Les Gaillards parisiens dans Slate.fr

D'un long reportage dans Slate.fr sur le rugby, l'homosexualité et l'homophobie :



Dans le sport amateur, que ce soit en ville ou dans les villages, faire état de son homosexualité dans un club sportif demeure également une gageure et c’est ainsi qu’ont fini par naître des clubs gay friendly un peu partout en France, la natation et le volley-ball ayant été des sports précurseurs en la matière. Gay friendly veut dire que ces clubs sont, bien sûr, ouverts avant tout aux homosexuels, mais qu’ils sont aussi accessibles aux hétérosexuels et bisexuels.

Comme pour d’autres, c’est le modèle choisi par Les Gaillards, club né en 2004 et qui s’est d’abord constitué par le biais d’un Yahoo! groupe à une époque où les réseaux sociaux étaient embryonnaires. «Nous étions quelques gays passionnés de rugby et nous avons été plusieurs à discuter de la sorte par le biais d’Internet jusqu’au grand jour où nous avons décidé de nous rencontrer sur un terrain sans s’être vus auparavant, raconte Cyril, l’un des plus anciens du club. La première fois, nous étions huit.»

Depuis, le club a grandi pour passer à une soixantaine de membres. Exclusivement gay à ses débuts, il ne l’est plus désormais que pour moitié avec, au fil du temps, la venue de copains de copains etc. Brassant tous les âges et tous les milieux professionnels, il s’est structuré en association avec son comité directeur et son président, Greg, son trésorier, Alban, son chargé de communication, Jérôme, son secrétaire, Fabrice…

Et il participe régulièrement à un championnat corporatif face à des équipes issues de comités d’entreprises ou d’anciennes écoles qui les traitent ni plus ni moins comme toutes les autres équipes. «Au début, il y a peut-être eu un ou deux froncements de sourcil, explique Jérôme. Mais nous avons été considérés très vite si ce n’est aussitôt comme une équipe comme les autres. En huit ans, nous n’avons subi aucune remarque homophobe.»

Lire l'intégralité de l'article ICI.

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