Au téléphone, la voix est assurée, un peu à l'image de ce qu'elle montre sur un terrain. Alexandra Lacrabère est directe, répond aux questions sans détour. La jeune femme a crevé l'écran lors des championnats du monde, en décembre, comme l'a illustré cette demi-finale où elle a marqué 10 buts, enflammé l'équipe de sa gniaque. Elle fait aussi aujourd'hui l'actualité car ses propos dans le numéro de novembre du magazine HandAction commencent à faire le tour des médias: Alexandra Lacrabère y a parlé de sa compagne, un coming-out en toute simplicité comme nous l'avions titré le 17 janvier dernier. Depuis, le téléphone sonne beaucoup, elle s'en étonne sans vraiment s'en agacer, mais comme elle le confie dans cet entretien à Yagg, cela fait «bizarre».
Alexandra Lacrabère évoque le coming-out mais elle est ravie de raconter sa vie de handballeuse «parce que je voudrais bien que l'on continue à me poser des questions sur mon sport», précise-t-elle. L'arrière droite rêve de remporter un triplé Coupe de la Ligue-championnat de France-Coupe de France avec son jeune club breton d'Arvor 29. C'est possible: la Coupe de la ligue est déjà dans la poche et Arvor est troisième du championnat de France. Alexandra Lacrabère parle encore de la handballeuse tempétueuse qui brûle d'être un jour la meilleure joueuse du monde. Joli rêve pour une jeune fille de 24 ans.
Vous êtes désormais vice-championne du monde, qu'est-ce-que cela représente?
Ce Mondial, c'était une marche que je devais passer pour être au haut-niveau; cela a été un déclencheur dans ma vie professionnelle. Avant la compétition, je me suis dit qu'elle était pour moi. J'ai raté les deux précédents championnats du monde parce que j'étais blessée. Cette fois, je n'avais rien à perdre et cela a marché. Aujourd'hui, je ne suis pas encore au plus haut de ma carrière. Mon objectif est de devenir la meilleure joueuse du monde.
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